Tarte aux pommes

Après avoir fait cette recette, il me restait de la crème sure sans lactose que je voulais utiliser, alors j’ai fait des tartes. Deux tartes, sur le même principe : une pâte sucrée, des fruits, et un mélange de crème sure, de sucre et d’œufs pour unir le tout. Ma première se présentait comme une tarte aux bleuets, mais j’ai consulté la version anglaise du site et, en français, il s’agit d’une tarte aux myrtilles. Entendons-nous tout de suite : les bleuets et les myrtilles sont deux fruits différents (en anglais aussi, d’ailleurs; on les nomme « blueberries » et « huckleberries », respectivement). Et je pense que la recette aurait mieux fonctionné avec des myrtilles ou de petits bleuets sauvages, mais avec des bleuets d’épicerie, je n’étais pas du tout impressionnée. La pâte était un peu dure, et il manquait de garniture.



J’ai ensuite fait une tarte aux pommes. Elle était bien meilleure, car la pâte était moins dure (il s’agissait d’une pâte sablée plutôt que brisée), et il y avait davantage de garniture. J’aurais été mieux de choisir des pommes qui se défont un peu à la cuisson, car les miennes sont restées un peu trop dures à mon goût. Je recommanderais aussi d’utiliser de la crème sûre (ou de la crème fraîche ou peut-être même du yogourt) à la température de la pièce, car elle se défera alors mieux au lieu de faire des grumeaux. Notez que la tarte se tenait beaucoup mieux après avoir passé la nuit au réfrigérateur, et l’Ingénieur a trouvé aussi que cela améliorait le goût. Pour ma part (ha!), j’ai l’impression qu’il va me falloir essayer au moins une autre tarte aux pommes cet automne pour être satisfaite… Mais c’était quand même un bon dessert, alors voilà.

Pour la pâte sablée
1 tasse (125 g.) de farine
1/3 tasse (65 g.) de sucre
1 pincée de sel
¼ tasse de beurre, coupé en petits morceaux
1 jaune d’œuf
1 c. à soupe d’eau tiède

Dans un robot culinaire, mélanger la farine, le sucre et le sel. Ajouter le beurre et actionner le mélangeur pour obtenir une consistance semblable à du sable mouillé. Ajouter les autres ingrédients et actionner le mélangeur pour obtenir une consistance homogène. (Attention, c’est une pâte sablée, pas brisée, alors elle ne formera pas de boule.) Laisser reposer au réfrigérateur 30 minutes.

Pour la tarte
5 ou 6 pommes (j’en avais 3, pour un total d’environ 1 ½ lb. – choisir une variété qui se défait un peu à la cuisson, comme la Cortland ou la McIntosh), pelées, épépinées et tranchés finement
2 gros œufs
100 mL (un peu moins de ½ tasse) de lait sans lactose
3 c. à soupe de crème sure sans lactose (à la température de la pièce)
3 c. à soupe de sucre en poudre
¼ c. à thé de vanille
1 c. à thé de cannelle
1 pincée de muscade
amandes effilées (facultatif)
sucre en poudre (facultatif)

Préchauffer le four à 350 °F.

Étaler la pâte sablée et en chemiser un moule de 9 pouces à fond amovible. (Si elle ne tient vraiment pas, on peut la placer dans la moule et l’y étaler avec les doigts.)

Cuire la pâte à blanc, avec des billes de cuisson ou des haricots secs sur le dessus, pendant environ 15 minutes.

Sortir du four et disposer les tranches de pommes en rosace sur la pâte.

Bien mélanger tous les ingrédients de la garniture et la verser sur les pommes. Parsemer d’une ou deux poignées d’amandes effilées (facultatif).

Cuire au four pendant 40 minutes ou jusqu’à ce que le dessus des pommes soit bien doré et que la garniture soit ferme.

Saupoudrer de sucre en poudre (facultatif) et servir tiède ou froid.