Bon, alors voilà, le Petit Prince a aujourd’hui 10 semaines. Le temps file! L’Ingénieur et moi sommes maintenant habitués au manque de sommeil, mais j’avoue que je trouve ça plus dur que mes nuits blanches pendant mes années à l’université. L’université qui, je dois le dire, m’avait mal préparée à avoir un bébé… Bon, mon cours de psychologie du développement me sert, mais j’avais appris (peut-être dans un cours de physiologie animale, en fait) que si le bébé et sa mère biologique dormaient l’un à côté de l’autre, dans l’éventualité où le bébé cesserait de respirer pendant 15 secondes ou plus, la mère se réveillerait automatiquement. J’y croyais dur comme fer, mais je vous annonce que c’est faux! Il y a, même encore maintenant, bien des moments en plein jour, où je suis en pleines possession de mes facultés, et je dois me pencher au-dessus du Petit Prince et regarder sa poitrine pour vérifier s’il respire encore. C’est sûr et certain que mon sommeil ne serait pas du tout troublé s’il arrêtait de respirer!
En tout cas, nous avons trouvé un beau rythme. Les premières semaines ont été difficiles, puis mes parents sont venus donner un coup de main, alors on a très bien mangé pendant presque deux semaines sans avoir à lever le petit doigt! Sérieusement, regardez ces assiettes…
Maintenant, on se débrouille comme suit : je fais un repas par semaine, l’Ingénieur en fait un autre, on sort un repas du congélateur et on commande au restaurant une fois. Avec les restes, ça nous fait une semaine de soupers. Je suis bien contente d’avoir si bien rentabilisé notre nouveau congélateur! Voici cette fois-ci une recette de tourtière, créée à l’origine pour les produits de l’érable du Québec. J’y ai fait quelques modifications : du poulet au lieu du lapin (j’avais déjà décidé que le lapin n’en vaut pas la peine, sauf si votre boucher vous le prépare) et un demi oignon doux au lieu d’un oignon entier (allaitement oblige). La recette avait tout de même l’avantage d’être créée pour être congelée, ce qui me facilitait la tâche! Ce serait aussi pratique pour préparer de la nourriture à l’avance pour le temps des fêtes, ça… Nous avons beaucoup aimé cette tourtière, plus originale et nuancée qu’une tourtière au porc. J’adopte!
1 c. à soupe de beurre ou de margarine
1 oignon, haché finement (doux ou pas, ou moins, au goût)
1 gousse d’ail, hachée
¼ tasse de sucre d’érable
1 lb. de poitrines de poulet, coupée en petits cubes (ou 4 cuisses de lapin désossées; demander au boucher)
½ lb. de porc haché
1 pomme de terre, pelée et râpée
½ c. à thé de sarriette séchée
1 pincée de clou de girofle moulu
1 pincée de cannelle moulue
sel et poivre du moulin
2 abaisses de pâte brisée (du commerce ou maison, sans gluten au besoin)
Dans une casserole, laisser fondre le beurre, puis faire sauter l’oignon et l’ail 3 minutes. Ajouter le sucre d’érable, les viandes et la pomme de terre et cuire 5 minutes. Incorporer les épices et laisser mijoter à feu doux environ 15 minutes. Saler et poivrer. Retirer du feu et réserver cette farce.
Foncer un moule à tarte de 23 cm (9 po), d’une profondeur de 5 cm (2 po), avec la première abaisse, garnir de la farce réservée, puis couvrir avec la deuxième abaisse. À l’aide d’un couteau, pratiquer de petites incisions sur le dessus de la tourtière (cela permettra à la vapeur de s’échapper lors de la cuisson). Laisser refroidir avant de congeler (se conserve au congélateur jusqu’à 3 mois).
Le jour du repas, préchauffer le four à 350 °F. Sortir la tourtière du congélateur et l’enfourner directement. Cuire 2 h ou jusqu’à ce que la croûte soit dorée.
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