Liens de la semaine

Rebonjour tout le monde! Voici des liens en français cette semaine, dont certains datent un peu…

- Le thon en conserve n’est pas toujours du thon… C’est souvent de la bonite. Je déteste les appellations mensongères!

- Ça aussi, je déteste ça. Comme quoi pour le marketing, tout est dans la formulation…

- Les concours de beauté pour enfants sont désormais interdits en France. « Ne laissons pas nos filles croire dès le plus jeune âge qu'elles ne valent que par leur apparence. » Je trouve ça génial et j’aimerais que la même chose se produise dans mon coin!

- Notre Québec, expressions québécoises illustrées par une française. Très joli!

- Une animation montrant les différences de parcours pour une femme et un homme de carrière. C’est drôle parce que c’est vrai!

- Les p’tits pis moé, scénettes de vie au quotidien avec deux enfants. Hilarant!

- Ça fait un petit bout que je n’ai pas parlé de Galant, tu perds ton temps? Pourtant, j’ai beaucoup aimé leur dernier album.

- Voici un exemple d’accommodement « raisonnable » qui se trouve à être injuste, puisqu’au lieu de rendre le terrain égal pour tous, il pénalise la majorité.

- Et voilà qui me mène à la Charte des valeurs québécoises. Ou plutôt, celles des valeurs maroises, parce que cette xénophobie n’est pas le Québec que je connais. La Charte proposée interdirait le port de vêtements ou signes religieux par les employés de l’État, y compris ceux qui travaillent dans les hôpitaux ou les écoles. C’est du Hérouxville réchauffé, tout ça, alors que la Commission Bouchard-Taylor avait déjà conclu qu’il n’y avait aucune crise sociale au Québec et que ces anecdotes avaient été exagérées par les médias.

Les quatre principaux candidats à la mairie de Montréal ont rejeté la Charte, tout comme certains hôpitaux. Un texte, La Barbe nationale, tourne au ridicule le projet en l’appliquant au port de la barbe pour raison religieuse. D’autres expliquent les mythes et les préjugés sur lesquels sont fondés la Charte.

Il y a bien sûr des lettres ouvertes, comme celle d’un animateur anglophone à CJAD, celle d’une musulmane québécoise portant le hijab ou celle d’un québécois juif en exil.

J’ai aussi lu les articles tentant de dédramatiser ou de défendre le tout, comme celui-ci de L’Actualité, celui-là d’un immigré musulman ou celui de Pierre Foglia (quoi que…).

Il n’en demeure pas moins que la neutralité à laquelle je m’attends de la part d’un employé du gouvernement est tout à fait compatible avec la diversité, religieuse ou autre; c’est une question de simple professionnalisme. Oui, il faut s’adapter à la culture d’accueil et contribuer à la société, mais cela peut tout à fait se faire dans le respect de nos différences et de notre individualité. D’autant plus que le crucifix reste accroché à l’Assemblée nationale et visible sur le drapeau québécois! En présentant « nos » valeurs comme neutres, en plus d’être naïf, c’est qu’on pense que « les autres » s’opposent à nous, alors que ce n’est pas du tout le cas au Québec.

Selon moi, Mme Marois tente de faire oublier les sujets plus graves tels que le système de santé, l’éducation, les nids de poule, alouette, et surtout la rapidité avec laquelle le pourcentage de satisfaction des Québécois a chuté après sa montée au pouvoir, dans le but de se faire réélire avec un gouvernement majoritaire en effrayant les gens habitant hors des métropoles tout en semant la discorde dans celles-ci. De toute façon, le PQ n’a jamais eu beaucoup de vote à gagner à Montréal… Mme Marois semble être devenue experte dans l’art d’inventer des solutions à des problèmes qui n’existent pas (comme c’était le cas avec son projet de loi 14). Le Manifeste pour un Québec inclusif résume bien ma position, et je vous invite à le signer si vous vous y reconnaissez aussi.