- Un jeu gratuit pour intéresser les enfants à la cuisine. C’est plus ou moins bien fait (j’ai essayé quelques modules pour voir); il reste des trucs en anglais, mais le plus grand de l’action ne nécessite pas vraiment de lecture. À essayer!
- Traductrice un jour, traductrice toujours. J’ai parlé à plusieurs reprises du livre de Kim Boyce, Good to the Grain. Eh bien, il est enfin traduit en français, et porte comme titre Les douze farines : Manuel de pâtisserie aux céréales complètes. Je suis un peu déçue que les douze farines du livre soient annoncées comme s’il s’agissait des seules farines, mais par contre, je suis vraiment heureuse qu’on utilise le terme correct « céréale complète » au lieu de l’anglicisme « grain entier ». En fait, ce qui m’a fait bondir est un terme dont j’ai eu connaissance sur le blogue Cuisine Campagne : « drop cookie » a été traduit par « biscuit à goutte ». NON! Quand on parle d’un drop cookie en anglais, il s’agit d’un biscuit dont on fait tomber la pâte par petites portions sur la plaque à biscuit; c’est donc drop dans le sens de « laisser tomber, faire tomber », surtout pas drop dans le sens de « goutte »! ROGNTUDJU!
- Quelques mots sur l’apprentissage de l’anglais comme langue seconde au Québec. Je pense qu’on est tous d’accord pour dire qu’il est important d’apprendre à parler anglais et que les cours d’anglais devraient commencer au primaire. Cependant, imposer à tous de faire la moitié de la sixième année en anglais intensif, je pense que c’est trop, pour deux raisons principales. Premièrement, le français est une langue difficile à apprendre, encore plus à maîtriser. Je suis réviseure, et j’ai encore besoin de mon Bescherelle, de mon dictionnaire et de mes livres de référence. Or, c’est au primaire qu’il faut d’une part ancrer cette habitude chez les jeunes, et d’autre part approfondir le perfectionnement du français (qui est tout de même plus important que l’anglais pour un francophone). Sans ça, on se retrouve avec des statuts sur Facebook qui sont à faire saigner les yeux tellement les gens malmènent leur langue maternelle! (D’ailleurs, un de mes amis a déclaré que les étudiants québécois avaient bien raison de s’opposer à la hausse des frais scolaires, parce que vu le piètre niveau de leur français, ils allaient devoir rester à l’université encore bien des années!) Surtout qu’on n’impose pas aux petits anglophones les mêmes exigences pour le français en langue seconde. L’anglais ne doit pas prendre le dessus sur les autres matières. Et deuxièmement, comme il l’est si bien dit dans cet article de Patrick Lagacé, l’anglais, ça s’attrape (d’où la nécessité de la loi 101, soit dit en passant). Il suffit de cours de base à l’école pour apprendre la grammaire et le vocabulaire, puis une fois dans un milieu anglophone (pour l’été, pour une session ou deux), en quelque mois, on est quasi-bilingue. L’anglais , c’est plus facile que le français, alors on peut sortir du milieu de l’éducation pour l’apprendre. Pas besoin de loi 115 ni de cours d’anglais intensif. La preuve : moi, je suis allée au lycée français toute ma vie, mais c’est le fait d’habiter un certain temps à Washington et d’avoir eu la télé en anglais, les films en anglais, la radio en anglais, le restaurant en anglais qui m’a aidé à apprendre à parler anglais pour vrai. Pis là, c’est assez que je suis full bilingue avec un mari anglophone. Donc oui, enseigner l’anglais est important, mais enseigner le français l’est encore plus, voilà.
- Un article sur SOS Dettes, un organisme aidant les Québécois endettés à rembourser leurs créanciers. Le problème de l’endettement est moins marqué au Canada qu’aux États-Unis, mais il existe quand même, et c’est important pour bien des gens d’avoir des conseils financiers et un soutien professionnel. Pour les anglophones, je trouve qu’il existe davantage de ressources (ma préférée est Suze Orman, mais j’entends également beaucoup de bien de Dave Ramsey).
- Excellent article de Légitime Dépense, mettant en vedette Martine Gingras (des Banlieusardises), expliquant comment magasiner en ligne de façon intelligente.
- Répertoire de sites et de plateformes web où on trouve des documents gratuits : livres, radio, télé, musique, cinéma, musées, etc.
- Classement écologique des contenants de repas à emporter. Si seulement tous les restaurants utilisaient des contenants recyclables!
- Et une mention honorable pour Déménagement Myette, une entreprise montréalaise qui utilise des vélos plutôt que des camions de déménagement, ainsi que des bacs réutilisables au lieu de boîtes. Je l'ai découverte par ce billet.
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